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Les 13 signes qui montrent que vous êtes intolérant au gluten

En France, la maladie cœliaque, communément appelée intolérance au gluten, touche 0,5 à 1% de la population. Si ce chiffre est relativement faible, les suivants sont plus effrayants : cette intolérance, quand elle est avérée, n’est diagnostiquée que dans 1 cas sur 10 !

Par ailleurs, si l’intolérance au sens propre est assez rare, la sensibilité au gluten quant à elle est beaucoup plus répandue : 6% suivant certaines sources, 30% suivant d’autres… le flou total en d’autres termes !

Et pour cause : c’est un sujet d’actualité et les études sont encore à l’œuvre. Une chose est sure : l’intolérance et la sensibilité au gluten présentent à peu de choses près les mêmes les symptômes, la seconde n’étant grossièrement qu’une version amoindrie de la première.

Voici les 13 signes que vous êtes intolérant au gluten, ou du moins atteint de sensibilité.

1- Ballonnements à répétition

Si vous êtes intolérant ou sensible au gluten, son ingestion déclenche dans votre intestin grêle une réaction immunitaire indésirable, responsable de ballonnements.

Ainsi, si vous vous levez le matin avec un ventre apaisé et plat, mais qu’après la plupart de vos repas votre estomac se met à gonfler et à gargouiller, le gluten pourrait bien en être la cause.

2- Digestion difficile ou douloureuse

La réaction immunitaire mentionnée ci-dessus peut aller plus loin : inflammation et dégradation de la paroi intestinale (pour être exact, vos villosités intestinales s’abiment, et ça fait très mal).

Dans ce cas, la digestion est souvent une épreuve. Il peut dont arriver aux sujets de vomir ou de subir des indigestions régulières.

3- Problèmes de transit

Si vous pensiez que c’était déjà pas très glamour jusque-là, préparez-vous : on attaque le cœur du sujet. Diarrhées et constipations régulières sont des symptômes typiques d’une pathologie liée au gluten.

En effet, non seulement votre intestin est douloureux mais il ne fonctionne plus correctement : les nutriments sont rejetés par l’organisme, c’est ce qu’on appelle la perméabilité intestinale. Le transit se dérègle, devenant pour ainsi dire aléatoire…

4- Perte ou gain inexpliqué de poids

Malgré des apports suffisants en calories, le corps, s’il a du mal à les assimiler, ne les transformera pas correctement en énergie utilisable. La perte de poids est donc chez les intolérants un phénomène notable qui ne peut se révéler assez sérieux.

Ne voyez donc pas ça comme le « bon côté des choses », une perte anormale de poids doit vous alarmer !

A l’inverse, un gain de poids est également observable dans le cas d’une inflammation systémique qui dérègle le métabolisme.

5- Sentiment de fatigue et manque de vitalité

Malgré des nuits complètes, vous avez fréquemment l’impression d’être vidé de vos forces ? Cela peut s’expliquer assez facilement. Premièrement, votre corps, en rejetant le gluten, rejette aussi de nombreux autres nutriments essentiels à la production d’énergie.

Deuxièmement, votre pauvre ventre s’épuise en vain à essayer d’assimiler ces protéines de gluten. Ses efforts ne peuvent pas se démultiplier : s’il est concentré sur ce travail, c’est au détriment d’autres fonctions importantes responsables de votre vitalité quotidienne !

C’est un peu comme si vous mangiez des cailloux à tous les repas, ça fait du remue-ménage à l’intérieur.

6- Maux de têtes et troubles de la concentration

C’est comme si vos pensées naviguaient parmi les nuages. Vous avez une idée et hop, vous la perdez. Impossible de vous concentrer plus de quelques minutes. Votre tête peut même être douloureuse et votre humeur affectée : vous deviendrez alors facilement irritable ou déprimé.

Ces symptômes sont parfois liés aux désagréments d’une digestion difficile qui joue sur votre mental… mais pas toujours ! Des études ont également montré que le gluten réagirait directement avec des neurotransmetteurs (la sérotonine notamment).

En altérant leur action, le gluten détraque votre cerveau.

7- Engourdissements et picotements

Bien que ce soient des symptômes assez fréquents de diabète, carences en vitamine B12 et de surconsommation de tabac ou d’alcool, les engourdissements et picotements sont également causés par l’intolérance au gluten.

Ils apparaissent principalement dans les bras, les mains et les jambes. Leur lien avec le gluten, s’il a été avéré par des études sur différents groupes d’individus, reste encore inexpliqué. Une réaction causée par la présence d’anticorps spécifiques reste la piste la plus plausible.

8- Douleurs musculaires ou articulaires

Si vous êtes intolérant ou sensible au gluten, vous avez de forte chance d’avoir développé un système nerveux hypersensible et extrêmement réactif. Oui, c’est pratique pour apprécier les caresses et les massage… non, au quotidien ce n’est pas l’idéal !

Le gluten réagissant avec des neurones sensoriels, il serait malheureusement responsable d’inflammations au niveau des articulations et des muscles, les rendant particulièrement douloureux.

9- Anémie

C’est l’un des symptômes les moins fréquents, et dont la cause sera donc plus facile à déterminée pour un médecin. L’anémie est une carence en globules rouges ou en hémoglobine, autrement dit en mollécules de fer. Le lien avec l’intolérance au gluten ?

Ces deux pathologies vont souvent de pair. En effet, l’intolérance au gluten empêchant une absorption correcte des mollécules de fer, elle peut suffire à causer l’anémie.

À lire: les 15 aliments riches en fer

10- Défenses immunitaires affaiblies

Heureusement, toutes les personnes qui ont tendance à tomber régulièrement malade ne sont pas intolérantes au gluten, mais ça reste une piste à explorer. L’immunoglobine A est un anticorps constitutif de notre toute première ligne de défense contre les agents infectieux.

Si vous en avez peu, vous êtes donc naturellement sujet à tomber plus régulièrement malade. Or, on a noté un taux anormalement bas d’immunoglobine A chez la plupart des intolérants et des personnes sensibles au gluten. Un peu tordu, je vous l’accorde !

Pour résumer : si vous tombez régulièrement malade, faites vérifier votre taux d’immunoglobine A. Si celui-ci est très bas, vous êtes probablement intolérant au gluten.

11- Problèmes de peau

Les inflammations causées par le gluten chez les intolérants ne sont pas uniquement internes. Elles apparaissent également au niveau de l’épiderme, provoquant démangeaisons, éruptions cutanées, brulures et cloques douloureuses. Les problèmes d’acné, d’eczéma et de dermatite herpétiforme sont donc aggravés par chaque ingestion de gluten.

12- Dents et os fragiles

A cause d’une absorption difficile du calcium, les dents et les os des intolérants sont plus fragiles que la normale. Pour en avoir le cœur net, inutile de tester votre taux de calcium dans le sang, celui-ci est trop aléatoire.

Procédez plutôt à un test d’ostéodensitométrie (qui n’est pas aussi terrible que sa prononciation le laisser supposer). Celui-ci permettra de déterminer la solidité de vos os et, s’ils sont en bonne santé, d’écarter cette piste.

13- Autres maladies auto-immunes

L’intolérance au gluten est elle-même une maladie auto-immune. Or, il est prouvé que l’ingestion de gluten est liée au développement de diverses maladies auto-immunes. Vous faites le lien ?

Si vous êtes touché par l’une d’entre elles, il y a fort à parier que vous êtes également touché d’intolérance. On note en particulier : la thyroïdite de Hashimoto, le diabète de type 1, l’hépatite auto immune (HAI) et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).

Notez que ces maladies ne sont pas nécessairement déclarées, mais qu’il est possible bien avant qu’elles ne le soient de les identifier et donc de faire le lien avec votre intolérance au gluten.

Pour conclure

L’intolérance au gluten est un réel problème qui empêche l’absorption d’éléments dont notre corps a besoin. De nombreux symptômes peuvent vous mettre la puce à l’oreille, à commencer par des problèmes répétés au niveau digestif.

C’est une pathologie qui commence à peine à être reconnue en tant que telle mais si vous pensez être intolérant, ne perdez pas espoir.

De nombreuses recherches et d’énormes progrès ont été faits au cours des dernières années pour tenter d’en comprendre les causes et d’en traiter les symptômes. Si vous mettez le doigt sur le problème, c’est déjà la moitié du travail accompli. Bon courage !

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