Tout médecin honnête vous le dira : « Un rhume non soigné dure 7 jours. Soigné, il dure une semaine ». Nous v’là dans de beaux draps !
Si vous arrivez à passer l’hiver sans attraper quoi que ce soit, vous êtes certainement un mage, un être surhumain, une créature divine… laissez-nous donc entre malades.
Aujourd’hui je veux m’adresser à ceux qui ont en permanence la gorge qui racle, les oreilles qui sifflent, et surtout… le nez bouché ! Ô combien donnerions-nous, quand vient l’heure d’aller se coucher, pour qu’en un claquement de doigt nos narines respirent l’air frais à plein régime !
Pour soigner ce mal, la liste des remèdes de grand-mère est aussi longue que le linceul de Pénélope. Je vous ai donc généreusement trié le bon du mauvais, démêlé le vrai du faux, pour vous offrir sur un plateau d’argent les 8 meilleures solutions contre le nez bouché !
1- Utilisez vos points d’acupression
L’acupression, ou acupuncture par pression, est une médecine ancestrale utilisée en Asie depuis des millénaires pour soigner divers problèmes.
Il existe plus de 50 points d’acupression, mais deux seulement nous intéressent ici. Premièrement, le Yin Tang : « la pièce du sceau ». Il se trouve entre les deux yeux, à la racine des sourcils. Déposez votre index à cet endroit, et tournez dans le sens inverse des aiguilles d’une montre en exerçant une pression moyenne.
Le second, le GI20, se situe de part et d’autre de vos narines, à peine au-dessus des dents. Effectuez la même opération.
Magie magie… voilà que votre nez se débouche et commence à couler à flot ! Eh oui, en massant ces zones stratégiques, vous fluidifiez le mucus de vos sinus et soulagez ces derniers.
À lire: Voici comment supprimer le mucus
2- Utilisez un spray pour narine efficace
Un spray pour narine a pour but de laver votre conduit nasal en profondeur pour le désencombrer. Vous n’avez pas eu le temps de passer à la pharmacie ? Pas de panique ! un seul ingrédient suffit pour faire un excellent spray nasal : le sel de mer !
Pour préparer votre solution, ajoutez du sel dans 50ml d’eau en mélangeant au fur et à mesure jusqu’à saturation. Avant utilisation, pensez à vous moucher le nez.
Pour appliquer il vous suffit de pencher la tête et d’introduire le mélange dans votre narine supérieure à l’aide d’une poire à embout ou d’une pipette.
Allez-y franchement, le liquide doit couler par l’autre narine. Répétez l’opération en inversant, et pensez bien à changer la tête de position : vous devez toujours pulvériser dans la narine supérieure et laisser le liquide s’écouler par la narine inférieure. Mouchez vous à nouveau si nécessaire et pensez à bien nettoyer votre embout à l’eau savonneuse pour la prochaine utilisation.
Petite astuce : faire bouillir l’eau au préalable permet au sel de mieux être incorporé. L’eau chaude dans le nez, ce n’est pas super agréable, mais ça marche encore mieux !
Voici quelques exemples de spray que l’on retrouve dans le commerce. J’en ai toujours un en réserve chez moi:
3- Faites un bain de vapeur
Cette technique va rincer et dégager vos conduits nasaux. Faites bouillir 2 litres d’eau et versez les dans un grand saladier. Placez votre tête au-dessus du bol et couvrez vous d’une serviette pour empêcher la vapeur de s’échapper. Et là, c’est parti : de grandes respirations, on inhale profondément pendant une dizaine de minutes.
Ma petite astuce : rajoutez 5 à 10 gouttes d’huiles essentielle d’eucalyptus pour ajouter un effet purifiant et antiseptique.
Vous éviterez ainsi que les bactéries se répandent et que votre rhume ne se prolonge ou s’aggrave ! Si vous n’en avez pas sous la main, rabattez vous sur quelques feuilles de menthe, du romarin effrité ou quelques brins de thym, ils ont des vertus similaires.
4- Mouchez-vous intelligemment !
Premier point important : ne vous mouchez pas à l’excès ! Quand ça ne sort pas, ça ne sort pas. Inutile de vous donner un mal de crâne pas possible et d’irriter davantage vos muqueuses : on se mouche seulement quand c’est nécessaire !
Ceci étant dit, vous pouvez donner à vos mouchoirs des pouvoirs magiques… Là encore, ce sont les huiles essentielles qui entrent en jeu. Quelques gouttes sur chaque mouchoir que vous utilisez auront un impact positif sur la durée ! Si vous en avez marre de l’eucalyptus, passez au citron ou à la lavande.
PS : pour les petits malins qui veulent gagner du temps : non, n’utilisez pas un mouchoir en tissu pour conserver les huiles essentielles toute la journée… ce sont surtout les microbes et bactéries que vous allez garder au chaud !
À lire: Comment supprimer les glaires dans la gorge ?
5- Utilisez une compresse ou une serviette chaude
Placée sur votre front et le haut de votre nez, la compresse chaude est votre meilleure amie contre une mauvaise sinusite. En plus de lutter contre le mal de tête et les inflammations, la chaleur va ramollir le mucus et faciliter ainsi son écoulement. Vos vaisseaux sanguins se dilatent, les muscles se détendent et l’oxygène passe également mieux dans vos canaux nasaux !
Evitez de tremper la serviette dans de l’eau brulante au risque de vous abimer la peau, 45-50°C suffisent amplement. Dès que la serviette est froide, replongez là dans l’eau pour renouveler l’opération. La durée totale du processus peut être d’une vingtaine de minute.
6- Contrôlez l’air de votre chambre
C’est souvent la nuit qu’avoir le nez bouché est le plus contrariant. Voici donc une mention spéciale pour vous aider à mieux dormir.
D’une part, il vous faut aérer autant que possible, et ce même en hiver ! Dans une pièce mal aérée, on respire mal, et c’est bien normal : poussières, microbes, bactéries y auront souvent élu domicile. Résultat : inflammation et congestion prolongée du nez. On ouvre donc les fenêtres matin et soir, on secoue les draps et on fait la poussière… au boulot !
Une fois votre pièce bien aérée, ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Vérifiez l’hygrométrie de votre chambre. Un air trop sec aura vite fait d’aggraver votre irritation nasale. Si le taux d’humidité est en dessous de 30%, l’achat d’un humidificateur peut être une bonne solution.
7- Hydratez-vous, encore et encore !
Les liquides fluidifient le mucus et atténuent la pression douloureuse dans les sinus. Ce qui est pratique, c’est que ça marche aussi bien avec les boissons chaudes que froides !
S’il fait -5°C et que l’envie de vous envoyer un litre d’eau fraîche ne vous fait pas sauter au plafond, faites vous une soupe bien chaude, une tisane ou une infusion. Voici d’ailleurs quelques conseils de phytothérapie pour maximiser les effets.
Pour une infusion, optez pour la sauge, elle a de puissantes propriétés décongestionnantes.
Si vous préférez une tisane : thym, feuilles de romarin, menthe poivrée ou ma préférée : la camomille.
Si vous n’avez pas grand-chose sous la main, certains ingrédients, ajoutés à une tasse d’eau bien chaudes, ont également des vertus fluidifiantes : cannelle, gingembre, vinaigre de cidre, poivre de cayenne ou encore cardamome en sont de bons exemples !
Le combo ultime : miel, jus de citron et curcuma. Ils se marient parfaitement et les bénéfices sont décuplés ! (Ne forcez pas trop sur le curcuma par contre, ça peut vite devenir imbuvable)
8- Mangez… piquant !
Je vous ne le cache pas, il y a un petit côté maso dans cette technique, mais elle marche !
Coupez un oignon et respirez-le à pleins poumons. L’odeur n’est pas désagréable, mais les larmes vous monteront rapidement aux yeux.
Ce phénomène s’accompagne généralement de la fameuse morve du pleurnichard, et c’est tout l’intérêt de la manœuvre : vous désencombrer le nez en un rien de temps. Par ailleurs, les composés sulfurés de l’oignon ont des propriétés anti-inflammatoires et anti infectieuses !
Autre alternative : mangez quelque chose de relevé comme du piment. L’effet est identique : fluidification de tous vos conduits internes, avec un peu moins de sanglots tout de même !
Utilisés dans des plats, ces produits auront également un effet, mais il sera nettement amoindri. Plus vous les cuisez, moins le résultat sera probant, alors prenez votre courage à deux mains !
Petit recap’
Pour conclure, vous avez deux façons principales d’agir contre le syndrome fatidique du nez bouché.
D’une part, les actions locales : vapeurs, inhalations, points d’acupression, spray, compresses, etc. Elles ont un effet quasiment immédiat mais relativement court et sont donc à renouveler très régulièrement. La plupart n’ont aucune autre propriété que la décongestion.
D’autre part, les actions systémiques : boire abondamment, soigner l’air de votre chambre à coucher, se moucher intelligemment etc. Ces actions ont un effet plus diffus : il n’est pas instantané mais s’étale davantage sur la durée. En bonus, elles ont souvent des propriétés supplémentaires qui sont plutôt préventives : lutte contre les irritations, les inflammations et les infections.
C’est donc en alliant un peu des deux méthodes que vous déboucherez votre nez rapidement ET de façon durable !:
Bonjour, je voudrais savoir si dans vos livres ils y a des solutions très éfficace et que ça part vraiment partir car j’ai une mycose buccale depuis plusieurs mois suite a une Pneumopathie, j’ai dû prendre des antibiotiques très fort pour me soigner a cause de ces antibiotiques j’ai attrapé cette mycose buccale malgré plusieurs traitement que mon médecin ma donné et ma dermatologue aussi rien a faire ça ne part. Je suis vraiment embêtée avec cela en plus je porte un appareille dentaire pas facile tout les jours. Je ne sais plus quoi faire ça m’angoisse et ça me stress tout les jours. Maintenant il me reste qu’une solution de prendre rendez-vous avec un grand professeur a Paris. Merci d’avance Madame Nigault Dominique